ZISTWAR PÉI PARANNDAN #6 : LOYOMANG I VYIN ROD LA BOTÉ

— I kri amwin Loyomang… Bin wala, zot tout i pèt a rir. Mon non i di tout : mwin lé vilin ! Mi koné, zot va di amwin : « la beauté est intérieure. » Wè ! Wè ! An zénéral na dé katégori domoun i di aou sa : swa in zoli moun na pitié pou out vilinnté, swa in moun osi vilin kou, na pi léspwar ni zoli.

Loyomang est tellement laide qu’elle a l’air d’un noyau de mangue sucé. Elle veut être belle, évidemment. Elle recourt à un coach. Ce qui est sûr, c’est qu’elle a payé pour un emploi du temps bien chargé en sports de toutes catégories, en ravalement de façade, en ravalement de penderie. Et en ravalement de compte en banque…. Mais en beauté a-t-elle gagné ?

— Zènelièv de Robiné in domi bondièz secrétaire d’état chargée de la môcheté, lavé mèt amwin an gard. Soman kan out kanar lé nwar, dolo la bou ou kab bwar. Rézilta ? Pa d’rézilta !

ZISTWAR PÉI PARANNDAN : LA SUITE ! 

Les orishas, originaires des traditions religieuses yorubas d’Afrique de l’Ouest, sont des êtres divins représentant les forces de la nature. Et s’ils s’installaient dans le royaume de l’intérieur, cette terre d’accueil, de marronnage et d’exil ? Et si ce royaume invisible, parallèle, devenait leur Olympe, notre péi Paranndan ?

Chaque conte met en scène un orisha et une personne dans une quête universelle d’amour, de fertilité, de richesse ou de guérison. Pour accéder à ses rêves, le demandeur devra accomplir une épreuve et résister aux coups du sort. De promesse en promesse, un dieu peut en cacher un autre, voire plusieurs…

Sous la plume créole de Sully Andoche, mises en bouche avec le talent des conteurs, ne résistez pas au plaisir d’écouter la suite des Zistwar péi Paranndan.